
Etant au mouillage de Isla Mujeres, et attendant la fenêtre météo pour traverser le chenal du Yucatan pour atteindre Cuba, la péninsule du Yucatan nous tentait. Nous avons donc laissé Oxygen à la marina de Cancun pour faire une virée d’une petite
semaine dans les terres du Yucatan en voiture de loc/hotels..
Les mexicains sont très cool mais tout de même travailleurs, pas tropicalisés comme dans les îles.
C’est un pays assez pragmatique, beaucoup de flics et militaires sur les routes et dans les villes/villages.
Le réseau routier est nickel, par contre blindé de dos d’âne hors autoroute, minimum 4 pour chaque village traversé !!
Originalité, sur les autoroutes tous les 30km environ on peut faire demi-tour (aménagé avec franchissement du terre-plein central).
On voit plein de VW coccinelle, c’est l’équivalent de la deudeuche en France.
On a notre compte de ruines Maya (au demeurant magnifiques et impressionnantes), de haricots rouges (même au p’ti déj), d’églises/cathédrales et d’architecture coloniale…..
A part le jour lors de notre départ de Cancun sous un déluge de pluie, il a fait super beau mais pas trop chaud, l’idéal.
Itinéraire :
– Jour 1 : On est parti de Cancun vers 16h30, 170km par autoroute, direct pour Pisté, le village à côté du site de ruines Maya Chichen Itza, on a dormi dans un simple hôtel très correct.
– Jour 2 : Direct à 8h sur le site des ruines Chichen Itza pour éviter les cars de touristes qui arrivent quotidiennement vers les 11h. Visite intéressante avec un guide privatif maya en anglais !
Les ruines sont plus décorées, mieux restaurées que celles Tikal au Guatemala, par contre c’est dans la forêt mais pas une énorme jungle comme à Tikal. Et beaucoup de marchands de souvenirs aussi (des centaines !, alors qu’aucun à Tikal).
C’est sur ce site qu’il y a plusieurs représentations du fameux Serpent à plumes.
On dit qu’on peut entendre ce dernier tous les jours mais on ne le voit que 2 fois par an :
En fait en frappant dans nos mains en face du grand temple, l’écho nous revient, donc c’est le serpent qui répond.
Et aux 2 solstices (21 juin & 21 déc) l’inclinaison du soleil provoque une ombre ondulante car la forme du temple est crantée, ce qui dessine un serpent sur le mur de derrière, c’est pour ça qu’on ne le voit que 2 fois/an !!

Ensuite on a filé sur Izamal à 40km, petite ville où toutes les maisons sont jaunes/ocres, et il y a un couvent gigantesques (ocre aussi) au centre du village.

Puis direction Mérida à 90km dans l’est, la capitale de l’état de Yucatan. Syl a trouvé un hôtel dans le centre historique de la ville, simple, sans chichi.
– Jour 3 : Visite de Mérida, sa Cathédrale, sa mairie, son palais de justice, son artisanat, son Paseo de Montejo (Champs Elysées local) et en prime sa manifestation pour réclamer plus de liberté et justice pour le peuple Maya !
Le soir on a changé d’hôtel car celui de la veille était plein ce soir-là !! Alors là on s’est fait un hôtel Hacienda (tenu par un français !). Très bel Hôtel d’architecture coloniale avec des plafonds à 4m de haut et les murs int/ext à la chaud ! Patio avec piscine (non chauffée…)

– Jour 4 : au matin on a fait les magasins de bricolage de Mérida pour trouver des trucs pour Oxygen et ensuite on a filé sur Valladolid par la nationale (150km).
Très belle ville coloniale avec des maisons de toutes les couleurs comme à Mérida mais c’est beaucoup plus petit. On s’est fait un hôtel « ecotourisme ».
Dans ce dernier il y avait une grotte sous terraine avec une source d’eau chaude et un peu salée, on s’y est baigné.
Dans le Yucatan il y a beaucoup de Cenotte, ce sont des trous d’eau ouverts ou sous terrain avec une source, les gens s’y baignent, c’est très courant. Les historiens pensent que c’est grâce à ces sources que les mayas et autres peuples pouvaient s’implanter en pleine zone aride, sans rivière. Ces formations résulteraient de la tombée sur Terre de l’énorme météorite qui, à priori, aurait enclenché la disparition des dinosaures !!
– Jour 5 : Visite du village de Uayma, à 20km de Valladolid pour son église que je trouve magnifique.
Puis retour sur Cancun par la nationale. Ce qui fait environ 60 passages de dos d’ânes (appelés ici Topes) : Un pur plaisir !

On a pas vraiment visité Cancun, vu l’aperçu depuis le bateau et nos aller/retour pour cause d’administratif, de location de voiture etc etc, on est pas tombé sous le charme !!
C’est une ville nouvelle sortie de terre en 1970, pas attrayante…..
On est content d’avoir retrouvé Oxygen. Par contre il y avait des travaux de construction (un Niéme grand hotel gigantesque..) juste à côté de la marina et donc une bonne couche de fine poussière recouvrait la coque à notre retour, opération lave-pont donc !!!
Les formalités de sortie du Mexique auront été plus rapide que pour l’entrée, simplement la capitainerie du port et un A/R à la banque pour le paiement.

Finalement la fenêtre météo optimum (vent de nord) n’est jamais arrivée, on a donc décidé de partir tout de même avec du vent d’est ,donc en plein dans le nez, mais de force modérée!!!
Cette traversée du chenal avec vent dans le nez, donc au prés, n’a pas été du pur plaisir mais ça aurait pu être pire !!
A moins de tirer des bords indéfiniment, nous ne pouvions qu’arriver au port (c’est un grand mot) de Los Morros, tout à fait à la pointe Ouest de Cuba pour faire l’entrée internationale, avec toutes les autorités à bord : médecin, gars du ministère de
l’agriculture, 2 gars de l’inspection sanitaire (1 pour le frigo/congélo/viande et 1 pour les légumes/fruits), la Douane, l’immigration, il n’a manqué que le chien…..Résultat ils nous ont piqué 2 pommes + 1 pamplemousse + 2 citrons qu’ils ont jugés abîmé et qu’ils doivent donc obligatoirement incinérer !!
Los Morros, est juste un ponton béton, une base avec les autorités, un bar/restaurant et un centre de plongée + un hôtel à 3 km. Pas de village. Les employés administratifs y viennent travailler 10 jours puis retournent chez eux 10 jours etc etc….
Le jour même nous allons mouiller juste sous le phare de San Antonio pour pouvoir partir dés 4h du matin le lendemain.

Ce faisant nous avons atteint Maria La Gorda vers 15h. Centre de plongée réputé avec un hôtel…….et c’est tout !!!
Tout d’abord Maria la Gorda veut dire en espagnol :Maria la Grosse ! De plus la pointe se nomme Tétas Maria la Gorda, c’est-à-dire la Tétine de Maria la Grosse, tout un programme !!! Mais regardez la carte et vous comprendrez pourquoi !
Pour info Cap’tain Syl à déjà mouillé là il y a 20 ans avec son monocoque Ster Wen (côtre aluminium de 38 pieds), accompagné de Gilou. Ça ne les rajeunit pas !!
Les fonds sont superbes mais le garde cote local n’a jamais accepté qu’on laisse Oxygen à la bouée 2 jours pour aller visiter les environs, prohibido !!!
C’est dommage car cette région de Pinard del Rio est parait-il superbe, campagnarde avec caféiers, bananiers, cannes à sucre et accessoirement c’est le meilleur terroir au monde (!) pour les plantations de tabac.

Au bout de 3 nuits nous sommes partis pour Puerto Calleta Frances à la pointe ouest de l’île de la Juventud (île de la Jeunesse), grande île cubaine au sud . C’est un concentré de spots de plongée, mais sans hôtel. Les plongeurs viennent en bateau quotidiennement. On est resté 2 nuits et c’était chouette. Plein d’oursins très gros avec de toutes petites épines, d’autres très petits mais avec de longues épines, des blancs, des noirs, des rouges…..des raies pastenagues, raies torpilles (se défendent par une décharges électriques très fortes si on les touche…), barracudas….

Ensuite on a contourné l‘île de la Juventud par le sud et mouillé à Cayo Matias pour 2 nuits. Il y avait beaucoup de vent. On a fait la connaissance de Pupi, pêcheur cubain : coque de noix de 5m avec un moteur de tondeuse. Pupi et 2 autres pêcheurs
vivent à bord durant 10 jours. Ils sont de Nueva Geronda au nord de l’île de la Juventud. La pêche de chaque jour est conservée dans un grand bac d’environ 1m3 rempli de glace. De temps en temps ils vont à terre (cayo Matias) pour chasser les agoutis, rongeurs genre rat/ragondin. Les agoutis sont piégés dans des nasses sur terre, ensuite il les attache sur le bateau en attendant de les manger.
On a donné plein de trucs à Pupi (bouts, seau, gâteau au chocolat, rhum etc etc). Ils étaient content et ont voulu nous donner un agouti VIVANT !!! bien sûr on a refusé !!
Par contre leur moteur est tombé en panne et ils se trouvaient dans une zone de pêche interdite pour eux, et leur téléphone ne portait pas……On a donc appelé par satellite des copains à Pupi et le lendemain il a confectionné une voile de fortune pour faire un bout de chemin et rallier une zone « autorisée ». On espère que tout est rentré dans l’ordre depuis…..

Puis direction Cayo Campos, notre paradis sur terre. Comme il y a avait beaucoup de vent et surtout beaucoup de mer, nous sommes passé par l’intérieur de la barrière de corail. C’était un peu chaud chaud, on a rasé le reef. Du coup on a fait tous les
camaïeux imaginables de bleus et verts….enfin en rejoignant la passe nous sommes passé dans des petits rouleaux et quand il n’y a que 1.2m d’eau, tu fais pas le malin. Mais pour finir nous avons mouillé par 3 m de fond.
Ici c’est toujours magique, c’est une réserve avec singes/crocodiles/iguanes……gardée par 3 cubains. Parfois des pêcheurs mouillent pour la nuits.

Les gardiens sont toujours contents de voir du monde, ils sont démunis mais trouvent toujours moyen de vous inviter à manger : au menu langoustes/poissons/riz/haricots rouges et même dessert à la noix de coco. Bien sûr en échange on donne de l’huile, des piles, des bouts, seaux, savons, rhum etc etc…..
Ils reste 1 mois sur Campos et ensuite 1 mois chez eux.
Campos c’est LA carte postale avec tous les clichés réunis : plage de sable fin, cocotiers penchés, soleil à donf, eau translucide……
Mais la vrai richesse de ce caillou c’est la présence de ces gardiens. Ils partagent tant avec vous, leur sourire, leur gentillesse….
De plus j’ai fait une nouvelle expérience sur Cayo Campos : caresser un iguane !!

On a aussi sorti un gros Bernard l’hermite de sa coquille : le corps caché dans la coquille est tout mou, blanc. Sincèrement c’est un peu dégoûtant. Pour ceux qui veulent voir la photo me la demander par mail !!
Ensuite je l’ai observé se remettre dans sa coquille d’emprunt !! C’était fascinant…..
Mais trêve de baliverne, nous allons à Cayo Largo, île touristique de Cuba avec marina. Nous envisageons d’y laisser Oxygen pour aller à La Havane et visiter enfin la région de Pinar del Rio.
On est accueilli à la Marina par le garde cote Pir, comme l’an passé.
Il nous tuyaute pour le billet d’avion et différentes astuces….

Dés le lendemain, mardi 27 fév, nous prenons l’avion à 8h pour la Havane.
Nous voulions louer une voiture mais peine perdue, sans résa c’est impossible à Cuba.
Nous nous sommes donc rabattu sur la solution taxi : Jorge et sa chevrolet de 1952, décapotable, bleue turquoise, et son moteur Mitsubishi !
Excellente solution : pas besoin de conduire, de chercher sa route, de changer la roue quand on a crevé (eh oui…), Jorge avait même des chapeaux à nous fournir…..en plus Jorge a ses adresses pour la casa particular (chambre d’hôtes chez l’habitant,
très très répandu à Cuba)…Bref on est resté avec Jorge durant 3 jours.

Mardi 27 fév : trajet La Havane – Pinard el Rio : 170 km par autoroute.
Pas de péage, pas beaucoup de circulation mais ici on peut voir sur l’autoroute des vélos, des carrioles à cheval, des tracteurs et même un attelages de bœufs à contre sens !!! Pour info le chapeau de Jorge s’est envolé (c’est le risque en décapotable) : qu’à cela ne tienne, il a fait marche arrière jusqu’au chapeau !!!
Ensuite visite de la plantation Robaïna à San Luis (12 km de Pinar). C’est une très ancienne plantation (1845 !) qui a été primée de nombreuses fois. Elle était si renommé que le régime Castriste a permis à son propriétaire de la garder privée lors de la
nationalisation des entreprises cubaines après la révolution (1959).

Le terroir est ici très réputé pour les plantations de tabac et s’est donc particulièrement développé la culture des feuilles de cape, la dernière belle feuille qui constitue «l’enveloppe » du cigare. C’est la même semence que les autres feuilles mais elles
est cultivée différemment sous voile pour la protéger des insectes et de la pluie car elle doit rester intacte de toute tache ou imperfection. Au toucher on dirait de la soie.
Mais depuis le décès en 2010 du propriétaire, la marque dirigée désormais par le petit fils cherche des débouchés au Nicaragua et Honduras, ce qui déplaît fortement aux autorités, Robaïna parait en perte de vitesse…

Puis direction Vinalés, à 25km au nord de Pinar. Il parait qu’il y a de drôles de monts calcaires appelé Mongotes.

Effectivement ces formations sont bizarres mais surtout c’est magnifique. On a dormi chez Dania à 7 km dans la vallée de Vinalés.
Mercredi 28 fév : journée tranquille, Jorge nous a déposé dans une finca (c’est une ferme) pour faire une randonnée à cheval parmi les mongotes, les champs de caféiers, bananiers, palmiers, tabac, potagers avec choux/tomates/oignons…..C’était tranquille, nos chevaux pas stressés du tout et notre accompagnateur Pedro non plus……

Ensuite on a filé sur Puerto Esperanza sur la côte nord pour rencontrer les pêcheurs locaux. Ici il n’y jamais de touristes, c’est le cuba authentique. Il suffit de sortir de la voiture et de suite la conversation est engagée, tout est très naturel, échange sain.
On va au bar, simple terrasse devant la mer. A la carte c’est pas compliqué : Cervesita (Biére) ou Ron (Rhum)….. Il faut signaler que plusieurs pêcheurs parlent français, nous avons même eu droit à une chanson de Brassens !
Puis retour à Vinalés, diner au resto. Cette bourgade tranquille est super touristique, et particulièrement des français !
Pléthore de p’ti restos, maisons basses colorés dont la moitié fait aussi casa particular !
On dort encore chez Dania, pétillante femme d‘environ 40 ans, pleine d’humour. Son mari Gabriel travaille dans un hôtel à 3km, il s’y rend en scooter électrique !!!
Jeudi 1ermars : Nous quittons à regret Dania.

Visite de la plantation Hector Luis Prieto à San Juan y Martinez à 15km de Pinar (à 3km de la plantation Robaïna). Alors là c’est aussi très renommé, c’est la valeur montante du cigare !! C’est une plantation depuis peu privée mais qui a obligation de vendre 90% de sa récolte à l’état pour les fabriques nationalisées tels que Cohiba, Roméo, MonteCristo….Seul 10% reste la propriété d’Hector, homme d’environ 55 ans avec chapeau de cowboy et cigare aux lèvres du matin au soir. Le guide Miguel, qui
parle un parfait français, nous a expliqué dans le détail tout le processus. C’est trop long de tout expliquer mai c’est passionnant, avec la récolte de 2 feuilles par semaine en commençant par le bas de la plante, le séchage, la fermentation, les
différents assemblages (c’est très similaire au vin), les arômes, la force, le roulage, la conservation….De plus on a pu admirer le travail des femmes qui enfilent les feuilles de tabac pour le séchage (ne se fait que sur janvier, février et mars). Nous étions étourdi….
Puis retour sur la Havane.

On a dormi chez Acela, notre casa particular de l’an passé dans le Vadado, quartier chic de la Havane.
Le soir même nous étions invité chez nos copains Jean Phi & Muriel qui se trouvaient sur la Havane pour la semaine du festival du Cigare, événement mondial annuel, bien sûr réunissant la crème de la crème des pros et afficionados du cigare. C’est avec plaisir
que nous y avons retrouvé aussi notre guide Ramon et Jésus, tous deux grands connaisseurs du cigare. Bref on a baigné toute la soirée dans le monde du cigare !! Merci encore Jean Phi & Muriel.

Vendredi 2 mars : C’est toujours un grand plaisir de déambuler dans la Havane. Revoir les grandes places, le Malecon et surtout les quartiers authentiques de la Havane, sans touriste. Il suffit de sortir des plans détaillés des guides, juste au sud on arrive immédiatement hors des sentiers battus. Quartier à l’architecture autrefois superbe et désormais déconfite, pas de voiture, pas de taxi, quelques étals de bouchers ou primeurs, des gamins qui jouent, du linge au fenêtre, un réparateur de vélos….bref ce que les habitants appellent eux-même : SOMOS CUBA, ce qui veut dire : NOUS SOMMES CUBA, sous-entendu le vrai, le réel !

Samedi 2 mars : retour à Cayo Largo où nous retrouvons Oxygen bien sage au ponton. Mais aussi nos copains TAO et IRIS.

Puis quelques mouillages à l’est dans les Cayos de Dios (les îlots de Dieu, ça claque !!), on débusque quelques copines langoustes pour régaler les copains et, ne soyons pas hypocrites, nous aussi.
Sur Cayo Sol il y a un campement d’une dizaine de pêcheurs originaires de la baie des Cochons. Bien sûr ils nous proposent langoustes et poissons à profusion. Le campement est sommaire avec une toile de tente 2 secondes de Décathlon, sans doute
donnée par un voilier, quelques matelas au sol, des bâches tendues entre des branchages, feu de bois pour la cuisson. Je pense que nous n’avons jamais vu de campement plus sommaire que celui-ci !
Pour info l’un des pêcheurs est médecin. Le gouvernement cubain décide de tout, cet homme est médecin mais il occupera tout de même un boulot de pêcheur, de toute façon ça change pas grand cotè revenu car tout le monde est payé à peu la même chose, soit en moyenne 30 euros .
Sylvain durant un précédant voyage à Cuba avait connu un chauffeur de taxi qui avait une formation de pilote de chasse !!
Au sol il y a des restes de tête de langoustes, de carcasses de poissons et aussi d’une tortue, j’imagine qu’il l’ont mangé. Mais ne faites pas les horrifié, quand on vit dans ces conditions il n’y a pas de mal a manger un animal sauvage. Si les tortues n’avaient été chassées que par les marins au long court (les tortues étaient capturées vivantes, embarquées sur les bateaux puis tuées seulement le jour ou elles devaient être cuisinées car il n’y avait pas de moyen de conservation) ou par les pêcheurs pauvres pour varier le régime alimentaire, et non pas étouffées par les sacs plastique qu’elles mangent en les confondant avec des méduses, elles ne seraient pas aujourd’hui une espèce en risque !!

Ce jeudi 8 mars nous avons une fenêtre météo favorable avec du vent du nord pour partir vers Grand Cayman.
Nos copains les pêcheurs repartent aussi ce jour sur leur frêle esquif pour 10h de navigation jusque la baie des Cochons. ils vont écoper régulièrement car en plus leur barque prend l’eau !!

On a fait une bonne navigation de 24h. Peu de vent dans la première moitié et ensuite un bon vent d’est de 20 a 25 nœuds, parfait.
Les autorités de George Town, la capitale située à l’ouest, sont très sympas et compétentes. Ils viennent à notre rencontre en bateau, nous indique quelle bouée prendre, nous emmène et ramène pour faire les papiers d’entrée qui se font rapidement et gratuitement !! Cool.
Les îles Cayman sont constituées de 3 îles. Au nord-est il y a 2 petites îles : Little Cayman et Cayman Brac. Et l’île principale, qui s’appelle Grand Cayman, c’est le fameux paradis fiscal : si vous ne savez pas quoi faire de vos sous, confiez les nous, on va s’en charger !
Ici c’est très touristique, 3000 personnes viennent par paquebot tous les jours. Sans compter les vols internationaux (1 vol de Miami / heure!).
Des magasins, des mall (galeries marchandes), des supermarchés, des resto, des bars partout. Apres Cuba ça fait un choc !!
La population « locale » est plutôt black, parle anglais.
La monnaie est le $ Cayman, à taux fixe de 1,25$ us. Donc 1 $ Cayman vaut en gros 1 €. Il n’y a pas de TVA ici, mais tout est fort cher.
Voila ou nous en sommes !!!
A plus tard pour de nouvelles aventures…….
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